Depuis novembre, je n'écrivais
plus. Tout allait bien? Non, en fait, un semblant de normalité
avait envahi ma vie. Je n'étais plus célibataire bien
que ne vivant pas avec celui que je surnomme le boulet, il
s'incrustait dans ma vie.
Étant de nature gentille voire
bonne pâte à la limite de la connerie (excusez la
trivialité du mot mais j'ai essayé plusieurs synonymes
tels que bêtise, indulgence, tolérance etc.. ce qui
ressort c'est bien la connerie après coup!) j'ai laissé
pourrir la situation jusqu'au retour des vacances le 08 août.
Il n'avait pas son nom sur ma boite aux
lettres mais sa brosse à dents, son gel douche, son whisky, sa
bière à la maison.
Au début, j'avais commencé
à y croire. Possibilité d'une vie à 3 avec mon
ado de fille; n'écoutant pas la petite voix de la raison qui
me susurrait : vous n'avez rien en commun tous les deux, il est trop
imprévisible, il a un gros problème avec l'alcool. Oui
mais voilà, la solitude est un fléau et je pensais
m'amuser avec lui. Sauf que les week-end end télé sont
venus très vite... les mêmes que je connaissais seule
sans les embrouilles.
Les disputes sont arrivées plus
fréquentes, plus violentes à chaque fois.
Je suis donc célibataire. État
que j'affectionne particulièrement au vue de la piqure de
rappel que j'ai eu depuis un peu plus d'un an.
Non pas que tous les hommes se
ressemblent, loin de là mais je suis un aimant à cons.
Un seul tordu dans la ville et c'est pour ma pomme. Donc plutôt
que de tenter le diable, autant rester seule et continuer ma vie
tranquille. On ne se refait pas, à 20,30 ou 45 ans aucune
amélioration de ce côté là.
Je ne promets pas d'écrire tous
les jours mais rendez vous est pris si vous le voulez bien. Je risque
de vous bassiner avec mes histoires sur mon boulet perso, je ne veux
pas non plus que vous me plaignez, je raconte, c'est fini, derrière
moi et pour que ça le reste il me faut l'écrire.
A bientôt?